Groupe le Goff : Itafran de sa création à aujourd‘hui


🕵️ Immersion a Itafran

Date de publication : 23/09/2022

Temps de lecture : 4 Minutes

Résumé

D'une société de 4 personnes, au leader Francais des composants de la transmission mécanique. Découvrez l'histoire du groupe Le Goff

Naissance d' Itafran

Dans les années 70, après 30 années de reconstruction industrielle, la mode était à la désindustrialisation et à la mondialisation. Les difficultés de production étaient reportées sur des pays à la main-d’œuvre peu coûteuse. 

Accompagnant ce vaste mouvement de désindustrialisation française, ITAFRAN a été créé en 1976, à parité par un Italien et un Français, d’où le nom ITA pour Italie et “FRAN” pour France. Cette création intervenait au moment des 1ères délocalisations industrielles dans le domaine des composants de  transmission mécanique (chaines et pignons, courroie et poulies, engrenages, réducteurs,…), qui se développaientt au profit de l’Italie dont les coûts de main-d’œuvre étaient plus compétitifs.  

C’était alors une petite société de 4 personnes, dont le travail était précisément de maintenir les flux commerciaux avec les clients français, en allant chercher en Italie les produits qui ne se fabriquaient plus en France…le job d’un transitaire, en dédouanant les produits et les achetant en Lires pour les revendre en Francs à un petit nombre de constructeurs français.  

Rachat de la société Itafran :

En 1991, ITAFRAN est rachetée par Charles Le Goff qui oriente tout de suite les achats de l’Italie vers la Chine, pays vers lequel tous les pays industriels ont commencé, dans les années 1990, à délocaliser leur production. C‘est durant cette décennie qu’ITAFRAN étend ses lignes de produits à tous les composants de transmission mécanique : chaînes et pignons, poulies et courroies, roulements, accouplements, engrenages… 

intro

Les années 2000 : mutation du négociant ITAFRAN vers le groupe industriel LE GOFF

Tout en gardant le statut d’importateur puisqu’en France, l’ensemble des articles ne sont plus fabriqués en grande série, ITAFRAN se développe rapidement et rachète nombre de ses concurrents français dont plusieurs sont en liquidation judiciaire : 

    juin 1996 : Le distributeur industriel SERT (RJ/21-Longvic) 
    décembre 1998  : le distributeur industriel ACTIFOR (RJ/51-Reims) 

    juin 2000 : le distributeur industriel CHAUVALON  (77-Pontault-Combault), 
    janvier 2004 : le distributeur industriel ROCOPLAN (52-Langres), 
    juillet 2004 : le distributeur industriel CALDIC (59-Lille)  

Pour développer sa capacité à adapter ses produits en fonction des demandes spécifiques de ses clients, et constatant l’accélération de la disparition des ateliers et usines français de composants de transmission mécanique, ITAFRAN poursuit sa croissance externe en s’orientant cette fois sur des actifs de production. Elle prend ainsi le contre-pied de la tendance toujours résiliente de la fermeture des ateliers et usines et s’initie, dans le même temps, aux savoir-faire de la production industrielle :

    janvier 2008 : l’atelier de courroies et de poulies BDK (68-Reguisheim) 
    mars 2008 : l’importateur STOCK PARISUD (95-Pontoise) 
    novembre 2008 : les restes de l’usine de variateurs PIV (69-Villeurbanne), leader français qui exporta durant 50 ans des variateurs mécanique dans le monde entier, occupant à son heure de gloire 400 employés à Villeurbanne, dans le Rhône. Le délai exagérément long avec lequel la liquidation était traitée par le tribunal de commerce de Lyon et le liquidateur finissait de détruire le fonds de commerce et montrait le peu d’intérêt que l’administration française accordait alors au maintien de l’activité industrielle.   

    janvier 2009 : l’atelier de taillage d’engrenages SOTAME (69-Chassieu) 
    janvier 2009 : l’atelier de taillage d’engrenages METALE (69-Villeurbanne) 

Les années 2020 : le groupe LE GOFF porté par la relocalisation

En 2020, la crise sanitaire de la Covid rebat toutes les cartes : la France découvre qu’elle ne sait plus fabriquer de masques tandis que le réchauffement climatique, complété par la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, n’est plus compatible avec l’expansion des transports internationaux, maritimes et aériens.  Au plan politique, la nécessité d’un minimum d’indépendance nationale finit de redonner à ce qui reste de l’industrie française ses lettres de noblesse, dans le domaine industriel en général et pour l’industrie militaire en particulier.  

Dans le même temps, et face à la disparition de la majeure partie des distributeurs industriels indépendants, le groupe LE GOFF développe la digitalisation de son offre pour donner à la maintenance industrielle et aux fabricants une vision et une disponibilité immédiate sur le stock de composants de transmission mécanique le plus important du pays.  

Les raisons du succès

3 raisons expliquent la solide assise stratégique et tactique du Groupe LE GOFF : 

  • une vue sur le long terme : devenir un acteur majeur de la transmission mécanique de puissance, en s’appuyant autant que possible sur ses propres usines, françaises ou européennes
  • une organisation qui ne laisse rien au hasard
  • un management participatif, laissant la place à l’innovation d’équipes compétentes et motivées.  

 
L'organisation

Merger

L’usine MERGER, détenue et dirigée par Baptiste Le Goff, dernier fabricant français de réducteurs de forte puissance répondant à toutes les normes de l’industrie nucléaire. Depuis 1947, MERGER a fabriqué et distribué plusieurs centaines de milliers de réducteurs dans 36 pays au travers de ces filiales et agences. Établis à partir de cahiers des charges, traitant des problématiques les plus complexes, les réducteurs MERGER sont devenus en près de 65 ans une des références mondiales sur la transmission de puissance.

Aujourd’hui basée dans la région lyonnaise, la société MERGER s’appuie sur un outil de production de 4000m² et un stock de pièces détachées sur 6000m².  

Nous proposons aujourd’hui trois types de prestation :  

  • Fabrication de réducteurs neufs selon notre catalogue ou en remplacement système existant
  • Entretien et réparation de réducteurs toutes marques
  • Fournitures de pièces MERGER certifiées d’origine

 

CMW

Créé en 2016 et implanté à Corbas, CMW est détenue et dirigée par Arthur Le Goff.

Ayant regroupé dans les mêmes locaux à Corbas, les ateliers Remy Barrere Gears, AEP, TEM, Sotame et Metale après leurs rachats successifs, CMW s’est doté d’un outil de production de 5 000 m2 unique dans son domaine en France : constitué d’un « arsenal » de plus de 240 machines, de compagnons d’expérience, et d’outils de mesure de la productivité 4.0 « temps réels », l’entreprise CMW est en capacité de répondre aux demandes les plus exigeantes de l’industrie (aéronautique, maritime, ferroviaire, nucléaire…) pour la fabrication et taillages d’engrenages.

Guidée par la recherche d’excellence et le respect des délais de livraison (l’OTD de l’entreprise avoisinant les 90%), l’entreprise dispose d’une centaine de clients dont les fabricants mondiaux tels que MAN, FAIRBANKS (USA), SAFRAN, HHM (Chine) et exporte plus de 40 % de sa production hors d’Europe.

ITAFRAN

Créé en 1973, Itafran est une entreprise de commerce de gros dans le secteur de la transmission mécanique de puissance. Appréciée pour son savoir-faire commercial et son expertise mécanique, Itafran accélère son développement en s'installant à Lyon.

En 1991, l'entreprise est reprise par M. Le Goff, et un virage stratégique est pris avec la volonté d'établir un circuit d'achat depuis la Chine, où l'émergence industrielle de l'Asie est spectaculaire.

De 1992 à 2000, Itafran poursuit son ascension dans le secteur de la transmission mécanique en créant un centre logistique de plus en plus important, passant de 300 m2 à 4000 m2, et une deuxième plate-forme est ouverte à Dijon (21 Côte d'Or). 

La qualité étant au cœur de la politique commerciale d'Itafran, un bureau technique a été ouvert à Hangzhou (Chine - Province du Zhejiang) afin de se rapprocher des usines chinoises et de vérifier la conformité des différents produits.

En quinze ans, Itafran a confirmé sa position de leader français des composants de transmission mécanique.

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