Le Progrès : Le groupe Le Goff investit 4m€ et s’agrandit


🏰 Groupe Le Goff

Date de publication : 17/04/2022

Temps de lecture : 4 Minutes

Résumé

Le progrès a publié Lundi 18 Avril 2022 un article de presse sur nos investissements et objectifs en 2022.

 

Le Progrès : Le groupe Le Goff investit 4 millions d’euros et s’agrandit

Le journal Le Progrès a publié lundi, le 18 Avril 2022, un article de presse sur les nouveaux investissements du Groupe Le Goff dans le secteur de la transmission mécanique. Le groupe vise à atteindre un chiffre d'affaires de 25 millions d’euros d’ici 2025 via l’ouverture d’une nouvelle usine d’environ 2 500 m² à Corbas.

Afin de parachever son stock , le Groupe a toujours investi dans le rachat des  ateliers de la région. Depuis 2010, Le groupe ne cesse d'accélérer son développement avec la reprise de plusieurs usines prestigieuses à la barre du tribunal.

Le nouveau site a été construit afin d'accueillir en 2023 l’entreprise Merger (appartenant à Baptiste Le GOFF, fils de Mr Charles Le Goff) qui est l’un des derniers fabricants français de réducteur de vitesse dans le secteur nucléaire. Un investissement qui est chiffré à 3,3 Millions d’euros pour le terrain et le bâti.

Afin de maintenir la confiance de ses clients ainsi que celle des différents consommateurs dans le secteur de la transmission, Le groupe Le Goff vient d’injecter 700 000 d’euros dans la construction de nouvelles tours de stockage pour CMW (l’une des entreprises phares du groupe), ce qui permettra d’avoir une meilleure gestion d’approvisionnement et une ponctualité remarquable au niveau des délais de livraison.


A propos du Groupe Le Goff

Dans les années 70, après 30 années de reconstruction industrielle, la mode était à la désindustrialisation et à la mondialisation. Les difficultés de production étaient reportées sur des pays à la main-d’œuvre peu coûteuse, laissant libre cours :

  • aux promoteurs immobiliers qui s’emparaient des terrains industriels qui, dans le cadre de la désertification des campagnes, se retrouvaient en banlieues immédiates des grandes agglomérations,
  • aux acteurs financiers qui réalisaient des plus-values mobilières à court terme en s’appuyant sur le dégraissage social massif des effectifs des usines.

Accompagnant ce vaste mouvement de désindustrialisation française, ITAFRAN a été créé en 1976, à parité par un Italien et un Français, d’où le nom “ITA” pour Italie et “FRAN” pour France. Cette création intervenait au moment des 1ères délocalisations industrielles dans le domaine des composants de transmission mécanique (chaines et pignons, courroie et poulies, engrenages, réducteurs,…), qui se développaient au profit de l’Italie dont les coûts de main-d’œuvre étaient plus compétitifs.

C’était alors une petite société de 4 personnes, dont le job était précisément de maintenir les flux commerciaux avec les clients français, en allant chercher en Italie les produits qui ne se fabriquaient plus en France…le job d’un transitaire, en dédouanant les produits et les achetant en Lires pour les revendre en Francs à un petit nombre de constructeur français.

 

Les années 1990 : sur la vague des importations de Chine

En 1991, ITAFRAN est rachetée par Charles Le Goff qui oriente tout de suite les achats de l’Italie vers Chine, pays vers lequel tous les pays industriels ont commencé, dans les années 1990, à délocaliser leur production. C‘est durant cette décennie qu’ITAFRAN étend ses lignes de produits à tous les composants de transmission mécanique : chaines et pignons, poulies et courroies, roulements, accouplements, engrenages,…

Dans le même temps, l’abolition des barrières douanières en Europe qui devient une réalité en 1993, facilite l’approvisionnement direct des fabricants en Italie et remet ainsi en cause l’aspect « transitoire » d’ITAFRAN. Cette dernière développe alors le marché de la maintenance industrielle dont elle développe le segment par l’intermédiaire exclusif du vaste réseau des 400 distributeurs industriels indépendants : des sociétés familiales dont les équipes maîtrisent le contenu technique des produits, en prenant soin de les stocker localement.

 

Les années 2000 : mutation du négociant ITAFRAN vers le groupe industriel LE GOFF

Au cours de la décennie, ITAFRAN innove dans 2 domaines :

  •    En 2000, ITAFRAN est la seule société du secteur à lancer un site internet marchand.
  •    C'est aussi le seul acteur français qui monte une 1ère  plateforme logistique capable de stocker suffisamment de produits pour livrer le jour même de la commande.

Tout en gardant le statut d’importateur puisqu’en France, l’ensemble des articles ne sont plus fabriqués en grande série, ITAFRAN se développe rapidement et rachète nombre de ses concurrents français dont plusieurs sont en liquidation judiciaire

Pour développer sa capacité à adapter ses produits en fonction des demandes spécifiques de ses clients, et constatant l’accélération de la disparition des ateliers et usines français de composants de transmission mécanique, ITAFRAN poursuit sa croissance externe en s’orientant cette fois sur des actifs de production. Elle prend ainsi le contrepied de la tendance toujours résiliente de la fermeture des ateliers et usines et s’initie, dans le même temps, aux savoir-faire de la production industrielle :

Groupe Le Goff

Les années 2010 : le groupe LE GOFF maintient le cap de l’industrialisation

En France, la mode est encore à la désindustrialisation, la délocalisation, l’externalisation… Pour autant, le groupe LE GOFF continue de remonter à contre-courant et reprend 4 usines prestigieuses, héritières d’un immense savoir-faire. En proie aux acteurs immobiliers et de la finance, abandonnées par les Tribunaux de Commerce, malmenées par les grands donneurs d’ordre,2 d’entre elles sont en cours de dépôt de bilan et les 2 autres en liquidation judiciaire :

Groupe Le Goff

Les années 2020 : le groupe LE GOFF porté par la relocalisation

En 2020, la crise sanitaire de la Covid rebat toutes les cartes : la France découvre qu’elle ne sait plus fabriquer de masques tandis que le réchauffement climatique, complété par la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, n’est plus compatible avec l’expansion des transports internationaux, maritimes et aériens. Au plan politique, la nécessité d’un minimum d’indépendance nationale finit de redonner à ce qui reste de l’industrie française ses lettres de noblesse, dans le domaine industriel en général et pour l’industrie militaire en particulier.

Dans le même temps, et face à la disparition de la majeure partie des distributeurs industriels indépendants, le groupe LE GOFF développe la digitalisation de son offre pour donner à la maintenance industrielle et aux fabricants une vision et une disponibilité immédiate sur le stock de composants de transmission mécanique le plus important du pays.

 

Les raisons du succès

3 raisons expliquent la solide assise stratégique et tactique du Groupe LE GOFF :

  • une vue sur le long terme : devenir un acteur majeur de la transmission mécanique de puissance, en s’appuyant autant que possible sur ses propres usines, françaises ou européennes
  • une organisation qui ne laisse rien au hasard
  • un management participatif, laissant la place à l’innovation d’équipes compétentes et motivées.

Mini sommaire